26.11.08

# 15 - Le travail c’est la santé…


Mouais, moyen en fait :)

Enfin pas tant que ça.

L’avis est partagé voyez-vous.

Développons, si vous le voulez bien. Mais tout d’abord rappellons les faits.

Je suis partie en Australie car j’avais besoin de nouveaux challenges, de donner un grand coup de neuf à ma vie, de bousculer les choses – d’être.

Je suis donc partie avec un ‘petit ‘ trésor de ‘guerre’ – j’insiste sur petit et sur guerre – ce dernier m’a permis de m’offrir un mois d’oisiveté totale, de bien me connecter avec la ville, de la découvrir avec soit une mission à accomplir (trouver un hôtel cool, un appart cool, etc.), soit rien du tout, juste et simplement le plaisir de se perdre dans une ville inconnue. Alors chaque coin de rue devient une aventure. Gauche ou droite ? Anyway, let’s go !

Toutefois, les dollars ne se reproduisant pas entre eux, même déposés sur un compte en banque, et en faisant attention à ses dépenses, sans se priver non plus, on n’est pas là pour déconner. Hein. Et ben, ça part vite !

Donc, au boulot.

A priori, ce qui est cool, c’est que je suis arrivée « au bon moment ». Au Printemps, bah oui, ici c’est le Printemps, on y reviendra parce que ça fait bizarre, ça aussi. Donc approche de l’été et des fêtes de fin d’année, donc besoin de main d’œuvre.

Bref. Au boulot.

J’ai donc refait mon CV - ici ils disent « Resume » – à la sauce australienne.

J’en ai imprimé une bonne vingtaine, et je suis partie à l’assaut de « Bondi Junction », à 20 minutes à pied de l’appart, un quartier où se situe un gigantesque centre commercial tout moderne et tout et tout.

Un gros piège à dollars quoi.

J’ai décroché quelques interviews. Dont une pour une boutique de Prêt-à-Porter pour Hommes, une marque néo-zélandaise, un peu genre ‘Ralph Lauren’.

Accrochez-vous bien, j’ai fini par décrocher un emploi de vendeuse à temps partiel après TROIS entretiens et qu’ils aient joints TROIS personnes en France pour mes références. Non mais franchement ! C’est la crise !

J’ai commencé lundi dernier. Pour le moment, ça se passe plutôt bien, je ne fais pas encore beaucoup d’heures. C’est un début, ça va me permettre de perfectionner mon anglais car j’ai besoin d’être complètement à l’aise avant de me lancer à la recherche d’un ‘vrai’ boulot et pas trop hâte non plus de me retrouver derrière un bureau, je n’en ai plus vraiment envie, enfin pas ici.

Le plus difficile, c’est de comprendre ce que veulent les gens. Certains parlent à une vitesse folle. Je n’aime pas trop en plus passer pour une abrutie. Mais parfois je reste interdite genre « putain mais qu’est ce qu’il veut ce con ». Heureusement, souvent ça les fait marrer.

Le jeu consiste donc à vendre le maximum de fringues, à plier le maximum de fringues, à déballer le maximum de fringues, etc. Je brasse de la fringue pour mecs à longueur de journée. Fair enough…

Je bosse avec des nanas sympas, enfin une, moyen, mais on n’est pas là pour être copines de l’univers. Alors on fait semblant. C’est rigolo, surtout dans une langue étrangère.

Je ne vais pas mentir, je ne suis pas « enchantée » de faire ce boulot, mais je dois bien avouer que ça ne me déplaît pas non plus. Cà tient essentiellement au fait que ce soit en anglais, c’est une étape dirons nous.

Voilà mes enfants.

A la demande de Philou, mon fidèle lecteur breton, je vais poster des photos des environs très prochainement.

:)

So ?

Stay tuned.

D.

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15.11.08

#14 - La Cooooolocation



Pas de #13.

Cà porte malheur.

J’ai décidé de m’épargner toute chose pouvant porter atteinte à ma sereine attitude du moment. Pourtant, la vie s’avère parfois sévère. Elle peut vous ramener à la réalité et vous atteindre dans un bonheur que vous souhaitiez inattaquable.

Apprendre le décès d’un être cher alors qu’on se trouve à des milliers de kilomètres de sa famille revient à se retrouver pétrifiée dans une sorte d’inutilité insurmontable, je me sens coupable comme jamais de ne pas me trouver auprès des miens, en particulier ces jours-ci. Et rien, ne pourra arranger ça, même si par ailleurs, mon expatriation se passe très bien jusqu’à maintenant.

Je ne vais pas m’éterniser car ce n’est pas l’objet de ce blog et que c’est un sujet délicat et personnel.

Je voulais vous raconter depuis un moment la vie en colocation, expérience inédite pour moi, mais je préférais attendre d’y avoir vécu un peu pour pouvoir avoir un meilleur recul.

Bon ok, une dizaine de jours, c’est peanuts, j’en conviens.

Mais c’est toujours mieux que 2 ou 3.

N’est-ce-pas.

Ainsi, je suis locataire d’une chambre toute jolie au sein d’un appartement que je vous ai déjà un peu décrit ici.

Tout d’abord, comme je l’ai déjà précisé, je suis la seule représentante de la gent féminine au sein de ladite colocation. Forte de ce constat, j’ai immédiatement posé les bases, en précisant à mes congénères que je n’étais ni femme de ménage, ni cuisinière. Bien que de sexe féminin et française. Oui, je sais c’est fou, mais c’est ainsi.

Pour être totalement honnête, j’angoissais un chouilla à l’idée de vivre avec deux « mâles ». Loin d’être une personne se laissant atteindre, voire convaincre, que les stéréotypes sont une réalité. Il y a tout de même des évidences qui ne trompent pas.

Je ne souhaite pas faire de cette note une étude sociologique des différences entre hommes et femmes. Néanmoins, il y a des points que je ne peux m’éviter de noter :

L’homme :

* N’abaisse pas la cuvette des toilettes. Jamais.

* Peut manger jusqu’à cinq à six fois par jour. Facile.

* Joue à la console. Beaucoup.

* Adore regarder des films d’action avec le son très très FORT. Pourquoi pas.

* Ne fait de lessive que si la vie de son dernier caleçon en dépend. Toujours.

 

Ok. Easy.


Mais je peux vous assurer que c’est vrai de vrai. 

Après avoir énoncé cet édifiant constat, je me dois d’ajouter les observations suivantes :

L’homme :

* Est beaucoup moins chiant qu’une fille. Véridique.

* Sait faire des efforts et aller contre sa nature. Cool.

* Peut cuisiner et même très bien. Classe.

* Est capable de faire le ménage et la vaisselle sans qu’on le lui demande. Vraiment.

* Se révèle être un colocataire cool et sans prise de tête. Génial.

 

Voilà.

En gros, vous l’aurez compris. Cà se passe plutôt bien jusqu’à aujourd’hui. Mes deux comparses sont des mecs sympas, attentionnés et marrants.

A mon sens, le truc primordial, c’est que chacun respecte l’espace vital des autres. Je crois qu’une colocation réussie repose essentiellement là-dessus, au-delà des considérations d’atomes crochus, de caractères compatibles ou pas.

 

Stay tuned.

D.

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6.11.08

#12 - BLISS



C’est honteux à dire, j’ai même presque carrément la trouille que cela me porte la poisse, mais en ce moment, et depuis que j’ai un toit, un vrai, à Sydney, c’est le pied intégral.

Je pense que cela peut se résumer en deux mots :

OCEAN

Vivre au bord de la mer était une ambition que je caressais depuis longtemps.

C’est désormais chose faite.

Et vous m’en voyez bien ravie !

L’océan Pacifique est à couper le souffle. Je pourrais passer des heures à le regarder exister. Sa puissance est captivante. J’ai parfois entendu certains marins en parler, je savais qu’il était le plus redouté de tous, le plus dangereux, pour peu qu’on ait à le traverser, ce qui ne sera pas mon cas, je vous rassure.

Du bord de la plage ou encore du haut de la falaise qui le surplombe, il emporte tout. Les soucis, les remords, les pensées tristes, la mélancolie, je sens que je peux tout lui confier. C’est idiot, mais en échange, je sens qu’il m’offre force, courage et une énergie folle, une envie de tout.

J’aime courir à ses côtés. Admirer ses vagues incroyables. Etre sa voisine tout simplement.

J’aime aussi l’air qui s’échappe de lui. Sain, frais, iodé. Il crée une atmosphère incomparable. Il détend les gens, les ramène à de meilleurs sentiments.

A Paris, je vivais à 200 à l’heure. Et j’adorais ça. Toujours à chercher quelque chose, quoi, je n’en sais même rien aujourd’hui. Il faut parfois s’éloigner du problème pour en trouver la solution. En étant à trois continents de ces-dits problèmes, j’arrive à mieux les analyser. A leur couper l’herbe sous le pied.

Je ne suis pas en train de dire que le bonheur, c’est de vivre au bord de la mer. Cà se saurait depuis le temps. Non, je dis simplement que je commence à prendre conscience de la vraie vie. De ce dont j’ai besoin pour être bien dans mes tongs. A savoir, que je n’ai justement pas besoin d’en posséder quinze paires de couleurs différentes, mais peut-être une seule (bon allez deux !), mais dans un endroit où je me sens bien, à ma place.

QUIETUDE

A Paris, il était très fréquent que je sois réveillée par le bruit des voitures ou encore par les éboueurs, qui les pauvres, sont très matinaux. Cà me rendait dingue. Le fait de vivre dans un brouhaha permanent était non seulement devenu une habitude, mais pire encore, c’était devenu « normal ».

Alors, ici à Sydney, je savoure le silence. Chaque matin, depuis que je suis là, ce sont les oiseaux qui me réveillent. Même si certains ont un chant pour le moins disgracieux, voire même, carrément pénible, j’apprécie leur présence et le fait que ce soit eux qui me signalent qu’il est temps de commencer la journée.

Le calme est devenu le vrai luxe pour moi. Depuis l’appartement, j’écoute le son de l’océan non loin de là. Le soir, c’est tout ce qu’on entend. Dément non !?!

En tout cas, ça l’est pour moi.

J’apprécie d’avoir le choix. Sydney est une ville qui offre ce choix là. Entre bruit et silence. Entre un centre urbain bouillonnant et des quartiers résidentiels où le calme règne en maître absolu. Cette sérénité apaise mon esprit. J’ai les idées bien plus claires. Je mesure ma chance chaque jour d’avoir l’opportunité de vivre cette expérience.


Même si je sais que je ne suis pas là pour toujours, que cela durera au maximum une année, je commence à entrevoir les changements s’opérer. Je suis persuadée que ce trip va m’apporter beaucoup. Me faire évoluer, comme je n’aurais jamais pu le faire en restant chez moi. Bien sûr, Paris, ma famille, mes amis me manquent à la folie, mais j’avais besoin de cet éloignement pour me rendre compte de tout ça, pour prendre conscience de mes erreurs, de qui je suis, et surtout de ce que je veux être à l’avenir.

Stay tuned.

D.

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PS. Voyez-vous le mot « commentaires » à la fin de chaque note ? Si vous prenez le temps de me lire, et si à tout hasard, cela vous a plu ou même déplu, n’hésitez pas à le dire. Je sais que ce n’est pas correct de réclamer, mais je vous assure que c’est très motivant de lire les réactions de gens, connus ou pas.

30.10.08

#11 - New Home, new Hope..?

Pour ne rien vous cacher, j’espère bien que oui !

J’emménage samedi dans un appartement.

En colocation.

Avec deux garçons.

G. et S. seront donc mes colocs’ ! Le premier est comptable. Le second ingénieur.

Vous remarquerez que je n’ai pas fait les choses à moitié !

L’appartement est situé entre les plages de Bondi et de Tamarama, à cinq minutes à pied de cette dernière, donc carrément bien placé, veinarde que je suis !

L’endroit est vraiment sympa, grand, bien équipé. Il y a une énorme TV, Internet, le câble, et même une machine à laver, DANS l’appartement, ce qui est plutôt rare à Sydney. Généralement, les immeubles sont pourvus de laverie collective. Chacun venant y laver son linge sale en famille.

Il y a aussi une Xbox. J’espère qu’ils ont des jeux de bastons que je puisse leur montrer comment je m’appelle !

Ma chambre est la plus petite des trois, mais elle est la seule à disposer de son balcon perso. Il y a un autre balcon/terrasse accessible depuis le salon, et où se trouve un barbecue, une grande table et des chaises longues. La salle de bain est assez grande également, fin du fin, il y a douche ET baignoire ! La fête quoi !

Le tout me coûte 190$ par semaine. A quoi il faut ajouter les « bills » (internet, câble, assurance, etc), soit environ 60$ par mois - et l’électricité à payer tous les trois mois.

 

Voilà donc un peu plus d’une semaine que je suis arrivée. J’ai déjà pris quelques repères. Je commence à pas mal maîtriser la ville, même si je n’ai pas encore pu aller partout. C’est que je n’ai que deux jambes hein !

En parlant de jambes, avant-hier, j’ai effectué mon premier jogging australien. Je suis allée courir au Royal Botanic Garden qui se trouve près de l’hôtel où je réside actuellement. Je me suis sentie un peu rouillée n’ayant pas couru depuis quelques semaines. Et surtout, je me suis sentie un peu nulle, les australiennes sont extrêmement sportives, elles courent toutes comme si c’était le premier jour des soldes !

Enfin. Je ne me suis pas laissée abattre, j’ai fait mon petit tour, 45 minutes tout de même, et je suis rentrée à l’hôtel, presque sous les applaudissements du réceptionniste.

Il faut que je vous parle de celui-là. Je lui en fais voir des vertes et des pas mûres ! Boulet un jour, boulet toujours. Cela fait pas moins de quatre fois que je claque la porte de ma chambre… en ayant laissé la clef à l’intérieur ! Je descends donc penaude à la réception. Les deux premières fois, il a trouvé ça drôlement rigolo ! Les deux autres, je n’ai même pas eu le temps de lui expliquer ma boulette, il m’a tendu le pass, l’air goguenard, genre « te casse pas, on a compris ! »

Comme dirait l’autre, on ne change pas une équipe qui gagne !

Il me tarde vraiment maintenant de m’installer dans l’appartement. Cela fait plus de trois semaines que je vis dans mes valises, j’en ai ma claque ! Je pense que mes fringues garderont peut-être des stigmates à vie d’être restées si longtemps pliées en douze dans mes bagages.

Call me Exagérator… Mais quand même !

Stay tuned.

D.

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© Dessin | Fotolia

28.10.08

#10 - Octobre à la plage



Je sais. C'est fourbe.

J'adore l'idée !

Dimanche, j’ai de nouveau pas mal arpenté la city. Darling Harbour, The Rocks et son sympathique marché m’ont permis de passer une journée très agréable, sous un soleil de plomb et un mercure frôlant les 30°, mais je ne vais pas me plaindre !

Loin de là.

Ainsi, lundi, constatant que le beau temps était toujours de la partie, j’ai décidé qu’il serait bon de découvrir les fameuses plages de Sydney. Plages que j’avais plus ou moins déjà vues, mais par une météo exécrable, donc ça ne compte pas.

Donc, me voilà partie, en bus, pour Bronte Beach. Je dois dire que je n’ai pas été déçue. Alors que Bondi Beach m’étais apparue comme assez « show-off » et ma foi, moins belle que je ne le pensais. Bronte Beach a, elle, tenue toutes ses promesses.

Bien plus petite et « encaissée » que sa presque voisine, Bondi Beach, la plage de Bronte est un petit paradis sur terre. Palmiers, sable immaculé, rien à redire. Après avoir établi mon camp de base (paréo / crème solaire indice 30 000 / bon bouquin*), j’ai voulu, tenter un premier bain dans l’océan. Voyant tous ces gens s’éclater dans les vagues, je me suis dit que l’eau devait être à méga bonne température.

Que nenni.

L’eau était glacée. Mais glacée. Je sais que de temps en temps, bon, ok, souvent, j’ai tendance à l’exagération. Mais pas là, croyez-moi. Glaciale, je vous dis.

Je suis donc retournée à mon paréo et à ma lecture, en mode « Miss Freeze », ça m’a rafraîchit pour au moins trois jours cette histoire !

De là, j’ai décidé de me faire la balade le long de la falaise. Balade assez réputée, et dont j’avais déjà pu lire çà et là, qu’elle était à faire absolument.

Donc j’ai fait.

Et bien. Je n’ai pas regretté.

J’en ai pris plein les yeux.

Un chemin borde toute la falaise et permet de remonter de Bronte à Bondi. En passant par Tamarama, une autre plage (très jolie également).

Le must ? En ce moment, le chemin accueille un événement particulier appelé : ‘Sculptures by the sea’, une expo plein air d'art contemporain, j’ai donc pu allier l'utile à l’agréable ! Cool.

Le hic ? Je n’étais malheureusement pas la seule à avoir eu cette riche idée. Le chemin était donc pas mal encombré. Notamment d’un paquet de touristes nippons. Appareils photos au poing. Moins cool.

Je suis passée outre. Rien ne pouvait gâcher MA balade.

Arrivée à Bondi Beach. Un peu crevée, un peu naze, comme dit la chanson, je me suis posée quelques instants sur un banc face à la mer.

Quelques minutes après, un vieux monsieur est venu partager mon banc. S’exprimant dans un anglais « papier mâché », je ne comprenais qu’un mot sur cinq de ce qu’il me racontait. Mais il m’a bien fait rire !

A la fin de la conversation, si tenté qu’on puisse parler de conversation…

J’ai tout de même capté le poncif suivant :

« Beware of the flies, don’t eat them”**

Euh…

C’est noté m’sieur !

Stay tuned.

D.

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* Je suis en pleine lecture d’un ouvrage que je vous recommande. « Tigres & Tigresses | Histoire intime des couples présidentiels sous la Vème république » de la journaliste Christine Clerc. C’est passionnant et très instructif !

** « Fais attention aux mouches. Ne les mange pas ! »

Photo © From Sydney with love – genre ;-)

25.10.08

#9 - Harder Better Faster Stronger

Heureuse nouvelle.

La météo a décidé de cesser son cirque et le temps est redevenu clément.

Jeudi, je dois bien l’avouer, j’ai eu un bon coup de blues.

Pluie, vent, froid. La fatigue aidant. Je me suis sincèrement demandée ce que j’étais venue foutre ici ! N’écoutant que mon courage, je suis repartie en visite. Je voulais voir Bondi Beach. Et bien, comme dirait César. Veni, vidi, vici. Plage belle. Mer agitée. Pas un rat. Une ambiance de ville fantôme. Je me suis dit, ma fille, t’es bien maligne maintenant.

Ensuite, sur le retour, je me suis arrêtée dans le quartier de Paddington. Un ravissant petit coin. Mais, le cœur n’y était pas. Je suis doucement retournée dans le CBD.

Le soir j’avais rendez-vous avec Lydie et Michael du blog Down Under Experience. Nous avons bu un verre et dîner dans une brasserie bavaroise (!!) dans un quartier appelé ‘The Rocks’. Très sympa. Joli rencontre qui m’a fait oublier ma journée de m**de.

Le lendemain, vendredi, à mon réveil, le soleil a pointé son nez. Là, je me suis dit qu’il y avait de l’espoir et j’ai décidé que c’était, d’une part, naze de me laisser abattre dès le 2ème jour, et d’autre part, que ce n’était pas vraiment mon genre.

Ainsi, je me suis mise en quête d’une colocation. Explorant le « Gumtree », le site communautaire de Sydney qui permet à tous de trouver un peu près tout et n’importe quoi, mais surtout un logement, je suis tombée sur plusieurs annonces. Coups de fils. Prise de rendez-vous, j’étais à bloc.

Première visite à McMahons Point, un quartier de North Sydney. Je suis littéralement tombée amoureuse de cet endroit donnant sur la baie de Sydney et  constitué d’une enfilade de jolies maisons de toutes les couleurs. J’ai eu le sentiment que c’était le lieu où je devais habiter. Rencontre avec la colocataire sur le départ. L’appartement est top, vraiment, je m’y suis immédiatement sentie à l’aise. Il me reste à rencontrer les autres colocataires, un italien et un anglais, que je ne pourrais pas voir avant le 31 octobre car ils sont en vacances. Sic. Comme dirait l’autre, tout vient à point à qui sait attendre, donc wait and see.

Le second appart à visiter se situait à Woolloomooloo. Véridique. Un nom pareil, ça ne s’invente pas ! Sur le chemin, une nouvelle fois égarée dans le dédale des rues de la ville. Je suis tombée sur un hôtel dans lequel je suis entrée pour demander mon chemin. Je suis tombée sur un frenchie très cool, qui m’a proposé de visiter les lieux. Très propre, bien tenu, cet hôtel m’a semblé être le parfait compromis en attendant de trouver un appart. Donc, j’ai dis banco. J’y emménage aujourd’hui, samedi, et y reste jusqu’au 31/10.

J’ai finalement trouvé le second appart à visiter. Rien à voir avec le premier. Je n’ai pas du tout aimé et le type qui faisait visiter n’avait pas pris amabilité en deuxième langue. Donc, non.

De là, je suis repartie à pied, toute grisée d’avoir trouvé un endroit où me poser. Je suis passée par la cathédrale St Mary de Sydney, un magnifique édifice, presque surprenant ! Ensuite retour dans le CBD, remontée de George Street (décidément, je ne m’en lasse pas), et retour en ferry puis en bus jusqu’à Dee Why !

Je me sens mieux d’être un peu mieux organisée, et surtout de pouvoir défaire un peu mes valises quelque part.

Je vais continuer à visiter d’autres apparts au cas où, et me mettre à réellement chercher un job, car il ne faut pas que j’oublie, que je ne suis pas ici en vacances !

Stay tuned.

D.

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